Pratique orientées rétablissement et approche centrée sur la personne : une même vision de l’humain ?

Dans le champ de la santé mentale, on parle de plus en plus des pratiques orientées rétablissement.

Nées des mouvements de patients et d’un changement de regard sur la souffrance psychique, elles défendent une idée simple et puissante : la personne est bien plus qu’un diagnostic.

Elle peut, même au cœur de la douleur, retrouver  du sens, un lien, une forme de liberté.

 

Ce que ses pratiques viennent réaffirmer, c’est que le rétablissement n’est pas une absence de symptômes, mais un processus vivant, personnel, souvent non linéaire, fait de petits pas et de reconquêtes intimes.

 

Une parenté forte avec l’approche centrée sur la personne

 

Quand on est formé ou sensible à l’approche centrée sur la personne ( ACP ), telle que développée par Carl Rogers , cette vision résonne immédiatement.

L’AC postule que chacun possède en soi les ressources pour se transformer, à condition d’être accueillie avec empathie, congruence (authenticité), et regard inconditionnellement positif.

 

On retrouve ici une filiation naturelle :

°  le respect du rythme du vécu de la personne

° la confiance dans son pouvoir d’agir

° la relation thérapeutique comme lieu sécurisant, non directif et non jugeant.

 

Accompagner sans diriger

Dans ma pratique j’ai choisi de m’inscrire dans cette philosophie humaniste engagée.

Cela signifie  accueillir chaque personne avec sa complexité, ses ombres, ses élans, et ses douleurs, sans vouloir la réparer.

Je crois profondément que le rétablissement, quel que soit le point de départ, est une possibilité singulière, vivante, qui ne ressemble à aucune autre.

 

 

Un espace pour être pleinement soi

 

Les pratiques orientées rétablissement offre un espace pour redevenir sujet : non pas un patient qu’on évalue, mais un être humain qu’on rencontre, dans sa lutte pour rester vivant, digne, debout.

 

Dans cet espace, je tente de marcher à vos cotés, pas devant vous mais ensemble pas à pas.